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Les troupes se retirent, l’horreur se dévoile: les Russes accusés de crimes de guerre dans plusieurs villes ukrainiennes

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L’ONG Human rights watch a pu documenter plusieurs cas de violations des lois de la guerre par les forces militaires russes à l’encontre de civils dans les zones ukrainiennes occupées de Kiev, Kharkiv et Tchernihiv. Elle évoque des viols répétés, des exécutions sommaires et d’autres faits de violence et menaces envers les civils entre le 27 février et la 14 mars. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme quant à lui que les Russes laissent derrière eux des mines et autres explosifs dans la région de Kiev, d’où ils se retirent actuellement afin de pouvoir déployer davantage de troupes dans le sud et l’est de l’Ukraine.

Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale à Human Rights Watch, évoque des cas “d’une cruauté et d’une violence indicibles et délibérées à l’encontre des civils ukrainiens”. “Les viols, meurtres et autres actes de violence contre des personnes détenues par les forces russes devraient faire l’objet d’enquêtes en tant que crimes de guerre présumés”, ajoute-t-il.
L’ONG peut également confirmer des cas de spoliation de biens de civils par des militaires russes. 

Le procureur général de l’Ukraine a accusé la Russie d’utiliser des enfants comme “boucliers humains” lors du redéploiement de ses troupes. C’est ce qu’indiquent les premières déclarations de témoins de la ville de Boutcha, récemment libérée. À Novyi Bykiv, près de la ville encerclée de Tchernihiv, à 160 kilomètres au nord de Kiev, des chariots sur lesquels se tenaient des enfants du village auraient été placés devant des chars.

Des corps éparpillés dans une rue de Boutcha
Les rues de Boutcha seraient jonchées de corps de civils qui, selon les habitants, ont été tués sans provocation par les forces d’invasion. Des photos prises par des reporters sur place montrent une ville dévastée, avec des cadavres parmi les morceaux de chars et de véhicules blindés carbonisés et détruits par les combats.

Des journalistes de l’agence de presse française AFP ont vu au moins 20 corps, tous en civil, éparpillés dans une rue de Boutcha. Le corps d’un photographe ukrainien disparu, Maksim Levin, a également été découvert dans un village voisin, rapporte The Guardian. “Toutes ces personnes ont été abattues, tuées, d’une balle à l’arrière de la tête”, assure à l’AFP le maire de la ville, Anatoly Fedoruk. Il ajoute que 280 autres corps ont été enterrés dans des fosses communes de la ville. “Ce sont les conséquences de l’occupation russe”.

Les soldats ukrainiens ont été chaleureusement accueillis par les habitants de Boutcha. Lorsque la ville a été libérée, Halyna Tovkash (55 ans) a déclaré au Guardian qu’elle cherchait le corps de son mari Oleg, âgé de 62 ans. Il a été tué par des soldats russes, ainsi que leurs voisins, deux jeunes garçons et leur mère, alors qu’ils tentaient de fuir la ville le 5 mars. “C’est un crime de guerre”, a déclaré le fils d’Halyna au journal britannique.

Dans un village près de Chernihiv, au moins six hommes ont été rassemblés et exécutés fin février, indique également HRW, sur la base du témoignage de la mère de l’une des victimes. Elle était là quand son fils a été arrêté et a vu les six cadavres plus tard. 
Le 6 mars, à Vorzel, à 50 kilomètres au nord-ouest de Kiev, des soldats russes ont abattu une femme et son enfant de 14 ans alors qu’ils sortaient d’un abri antiaérien. Selon les témoins, les Russes avaient d’abord jeté une grenade fumigène dans la cave.

Crimes de guerre
Pour rappel, les lois de la guerre interdisent les homicides volontaires, les viols et autres violences sexuelles, la torture et les traitements inhumains des combattants capturés et des civils en détention. Le pillage et les saccages sont également interdits. Quiconque ordonne ou commet délibérément de tels actes, ou les aide et les encourage, est responsable de crimes de guerre.

“La Russie a l’obligation légale internationale d’enquêter de manière impartiale sur les crimes de guerre présumés commis par ses soldats”, a conclu Hugh Williamson.

L’ONG avait également pointé précédemment de possibles crimes de guerre par les forces ukrainiennes à l’encontre de prisonniers russes.
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3 Comments

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    Stiven Jones

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