Jeudi 29 Juillet, 2021 á Dakar
Politique

Financement des partis politiques : un candidat recalé indique la voie à Diomaye Faye

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« Le Sénégal compte aujourd’hui plus de 300 partis politiques pour une population de près de 18 millions d’habitants. Au regard de la dernière élection présidentielle, avec près de 100 candidats à la candidature dont 19 validés, les résultats démontrent que 17 n’ont pas dépassé la barre des 5%. »

Le constat, fait dans un entretien accordé à Enquête, est de  Ndiack Lakh, candidat à la présidentielle recalé lors du contrôle des parrainages. Il explique : « Même si l’élection présidentielle de 2024 est particulière, je partage totalement l’avis du président de la République (Bassirou Diomaye Faye) quant à la nécessité de rationaliser le nombre de partis. »

Déjà, indique Ndiack Lakh, « si la loi sur les partis politiques était appliquée, leur nombre serait drastiquement réduit ». « Beaucoup de partis politiques ne se conforment pas aux exigences de la loi », affirme le président du parti Pénc. Qui poursuit : « Je pense qu’il nous faut aller vers la fusion des partis en de grandes coalitions. »

Auparavant, l’homme politique insiste sur « un premier toilettage à faire » consistant à « répondre aux exigences de la loi sur les partis à dissoudre ». Selon lui, « les partis politiques ‘dormants’, c’est-à-dire qui ne participent à aucune échéance électorale sur une période donnée», sont concernés par ladite procédure.

C’est ainsi que, enchaine-t-il, « cette décision de rationaliser les partis favorisera la formation de grandes coalitions ».

Quid du financement des partis politiques ? Ndiack Lakh : « Il faudra disposer d’une législation actant la rationalisation du système partisan, le mode de financement direct des partis politiques, ainsi que la création d’un organe indépendant chargé de leur régulation. L’expérience et la pratique ont fini de montrer qu’en l’absence d’un système de financement public direct, il est difficile d’opérer un contrôle judicieux des fonds des partis politiques. »

Le leader de Pénc ajoute : « Certaines dispositions de la loi actuellement mérite d’être révisées notamment en ce qui concerne le financement des partis par les Sénégalais de l’extérieur. »
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3 Comments

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    Stiven Jones

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      Stiven Jones

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