Jeudi 29 Juillet, 2021 á Dakar
Politique

Moussa Baldé : «On ne peut pas dissuader Amy Ndiaye de porter plainte»

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Moussa Baldé regrette et condamne ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale récemment. Invité de l’émission "Jury du dimanche" sur iRadio, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pense que l'Assemblée nationale a été inventée pour régler les problèmes de violences politiques. 

Pour lui, la rupture tant vantée de cette Assemblée n’est pas partie dans le bon sens. «Même si avec la démocratie, il y a une violence, c’est qu’il y a un problème. Il faut trouver, comprendre et résoudre les failles», dit-il.

Sur les faits, il a soutenu que des gens agressent des personnes parce qu’elles ont dit des opinions qui étaient contre leur marabout. «On est dans l’amalgame. Quand c’est marabout, c’est marabout. Quand c’est homme politique, c’est homme politique. De mon point de vue, lorsque des individus posent des actes politiques contre moi ou mon parti, j’ai tendance à répondre par des actes politiques. Donc, il faut éviter cet amalgame et qu’on sache que quand quelqu’un est homme politique, il est homme politique. Il faut qu’on respecte le champ politique comme étant un champ à part et le champ maraboutique à part. Il y a une réflexion à mener et tout le monde doit revenir à la raison», a-t-il dit. 

Avant de conclure : «Je pense qu'Amy Ndiaye, quand elle parlait, elle parlait de politique. Donc, elle n’a pas dépassé les bornes. Il y a lieu de réfléchir sur le mode de scrutin de nos députés. Je ne peux pas dire à une personne qui a été victime d’une agression physique de ne pas porter plainte. Si elle estime qu’elle a été agressée et qu’elle doit porter plainte, je pense naturellement qu’elle devrait le faire.»

D'ailleurs, à la suite de son agression physique, la députée Amy Ndiaye Gniby risque de perdre son bébé. C’est ce que renseigne son collègue le Dr Malick Diop. En état de grossesse, la parlementaire avait reçu un coup de pied au ventre.

Le ministre note que dans les années 50, des mathématiciens, dont l’un a eu le prix Nobel d’économie, avaient sorti des théorèmes pour dire que la démocratie pouvait mener à des situations ambigües, parce qu’on a du mal à se départir des phénomènes comme le vote utile ou des alternatives non pertinentes.

 «Je pense qu’au Sénégal, actuellement, cet effet est en train de se pressentir. Ça fait dix ans que je fréquente l’Assemblée nationale. D’abord, en tant que directeur général et ensuite, en tant que ministre. Il y a toujours beaucoup de chahuts, depuis l’existence de l’Assemblée. Mais les gens respectaient l’hémicycle. Les empoignades qui ont eu lieu en général, c’étaient hors de l’hémicycle. On se rappelle la savate entre le député Mbery Sylla et Sonko. Il y a eu des empoignades, mais c’est toujours hors de l’hémicycle», a dit Moussa Baldé.
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    Stiven Jones

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