Jeudi 29 Juillet, 2021 á Dakar
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Industrialisation : Ce que préconise l’économiste Meïssa Babou

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Khalifa Sall en appel : Échanges houleux entre Me Mbaye Sène et le juge Demba Kandji
 Le Chef de l’Etat a procédé au lancement  de la phase 2 de la plateforme industrielle et internationale de Diamniadio, le 6 novembre 2023. Un espace de 40 hectares qui selon Macky Sall  peut  accueillir une soixantaine d'entreprises et générer 23.000 emplois.  Un nouveau plan d'industrialisation  qui  couvre ainsi la période allant de 2021 à 2035.  Comment réussir l'industrialisation du pays ? Par quelle voie passer ? À cet effet, d’après l'économiste Maïssa Babou, le pays ne manque pas d'atouts, mais il faut donner la priorité au secteur primaire en mettant l'accent sur la transformation des produits locaux.  


« Nous avons des atouts certains pour l'industrialisation sur le plan des ressources humaines. Mais on regrette l'absence d'industrie comme par exemple le sucre. Au niveau maintenant agrobusiness, il y a une limite. Le Sénégal ne produit pas suffisamment. On n'a pas suffisamment de niébés, on n'a pas suffisamment de miel. Le peu qu'on a c'est de l’arachide, on a du mal à l'exporter. On ne peut pas mettre la charrue avant les bœufs », dit-il.

Selon l’économiste, « Pour avoir l'agrobusiness, il nous faut un secteur primaire fort de la viande, de la transformation des poissons, de la transformation des produits agricoles. C'est ce qui manque pour lancer des industries capables d'engranger des emplois, parce que l'emploi ne se décrète pas »

Par ailleurs, l’économiste n’a pas manqué d'ironiser sur un plan d'industrialisation.

« Ils ont juste mis un parc industriel. C'est un terrain comme un parc de voitures. Il faut aller y garer des voitures, mais on va y mettre quoi ? On risque d'avoir un Chinois qui fait peut-être du fer, un autre Turc qui vient là-bas pour faire je ne sais quoi. Nous, Sénégalais, on n'a pas cette dynamique. On n'a pas aussi ces opportunités donc il faut donner la priorité au secteur primaire afin de transformer sur place les produits cultivés au Sénégal », plaide Meïssa Badou.



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3 Comments

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    Stiven Jones

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      Stiven Jones

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